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Cela commençait à faire un bail que je n’avais pas écrit sur cette page…

Surement par manque de temps plus que par manque d’envie mais les faits sont là.
Depuis que je suis entré en 2ème année de médecine, j’ai commencé à élaborer une tonne de projets. Je me suis notamment beaucoup investi dans l’associatif.

Grâce à cette belle facette du monde étudiant j’ai pu rencontrer tout un tas de personnes géniales sur Tours mais aussi aux 4 coins de la France. C’est d’ailleurs une des grandes forces de l’U.F.R de médecine, avoir des associations puissantes tant au niveau lobbying qu’au niveau financier. Mais cela n’est pas du au hasard ou à de quelconques natures vénales de leurs dirigeants. C’est le fruit d’un grand engouement de la part des carabins (= étudiants en médecine pour rappel).

A côté de cela j’ai d’ors et déjà validé mon année sans aucun rattrapage. Je suis donc officiellement en 3ème année de médecine, dernière année avant l’internat.
En gros c’est la dernière année où l’on peut profiter pleinement d’activités annexes. Alors plutôt que de glander devant des séries télévisées, je préfère vivre mes passions à fond.
C’est par exemple l’histoire : je lis beaucoup de romans et livres historiques, j’écoute régulièrement « Au Coeur de l’histoire » de Franck Ferrand diffusé sur Europe 1, je discute avec des étudiants historiens…
Et en parallèle j’ai déjà validé 2 DPRSH « Histoire de la médecine ». Je compte en valider 2 autres l’an prochain puis de faire une thèse qui me donnera accès à un Master complémentaire en Histoire de la Médecine.
A Tours, la validation de Masters complémentaires de recherches ou de sciences humaines (mon cas rentre dans cette seconde catégorie) permet d’accéder avec plus de facilité aux postes de chefs de cliniques en hôpital public. Je pense m’orienter dans cette voie car plus je découvre l’hôpital et plus j’affectionne la possibilité de travailler en équipe dans un haut lieu de technologie. Le partage rime alors avec connaissances.

A la rentrée, après 2 opérations du genou je compte bien reprendre le handball pour de bon. La petite balle pégueuse rebondie déjà dans ma tête. Je n’ai qu’une hâte, celle de projet le ballon avec rage dans la lucarne. Malheureusement j’ai énormément perdu de niveau mais comme je n’ai aucun souhait de devenir professionnel, seules les sensations compterons.

A l’avenir je tâcherai de publier des billets de temps à autre parce que je me rend compte que cela me manque…

Alors je vous dis à bientôt,
TheCarabin


Un bébé chinois « mort » pleure avant l’incinération.


Un petit billet pour vous parler de mon stage en chirurgie.

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Et bien bingo, il se passe nettement mieux que la partie anesthésie.
Je suis avec un chirurgien plutôt jeune, d’ailleurs c’est celui qui m’a opéré du genou en décembre (je me suis arrangé pour l’avoir comme référent).

J’assiste aux consultations avec lui. Très pédagogique il m’explique pas mal de chose alors que je suis un gros néophyte Imaginez lorsqu’il me pose des questions sur des radios : « Tu vois quoi là ? » « Bah, une tâche » « Mais nooon c’est un des signes majeurs d’arthroses avec blablablabla… ».
Il s’agit donc de chirurgie orthopédique : tumeurs osseuses, fractures, ligaments croisés, prothèse de hanche, prothèse de genou…
Bref tout un attirail particulier qui vaut une réputation de bourrins à ces chers amis orthopédistes. Ce n’est pas le cas de mon chirurgien même si la première fois que je l’ai vu au bloc il tapait comme un forcené avec un marteau afin d’enfoncer une prothèse.

Alors oui on se croirait dans une des forges tenues par les nains du Mordor, et pourtant l’environnement est stérile et peuplé de petit bonhommes en bleus qui diffèrent en tous points des schtroumpfs.
Puis le chirurgien attrape un petit bistouris tout fin, à ce moment on se dit « ça y est on passe à la finesse »… Une odeur de poulet grillé passe à travers les masques, et oui à l’heure de la technologie il s’agit de bistouris électriques.

Heureusement que mon chirurgien est sympa, parce que les infirmières ne le sont pas toujours. Certaines me vouent une haine tenace et me voient comme un pestiféré qui empiète sur leurs platebandes.
Grace à lui j’ai pu m’habiller en stérile et l’assister en lui donnant certains outils, en tenant les écarteurs ou en utilisant « l’aspirateur à sang ». Il m’est donc arrivé de tomber sur des infirmières qui ne supportent pas qu’un gamin de 20 ans sans aucune expérience puissent s’occuper de certaines de leur tâche.
A ce moment elle utilisent une technique bien perfide : souligner la moindre de mes erreurs, ce qui va de la plus fine imperfection aux grosses bêtises que je peux faire. Méa culpa je suis au début du périple.

Demain je retourne au bloc afin d’apprendre toujours et encore plus de mes ainés.
La médecine forme grâce au compagnonnage ce qui implique une pédagogie et une humanité évidente. N’est-ce pas les principales qualités que doit avoir un soignant?


Envoyé spécial à l’exposition Vivian Maier.

Vivian Maier

La promenade dominicale sur les bords de la Loire nous a mené jusqu’à l’exposition Vivian Maier intitulée « Une photographe révélée ». Nous commencerons par souligner l’aspect exceptionnel du lieu qui a été entièrement rénové et par la même occasion revisité pour accueillir des expositions.
On dit souvent que le contenant est aussi important que le contenu, on ne déroge pas beaucoup à la règle aujourd’hui.

Au fil des salles nous découvrons des visages, des expressions, des émotions, des rues, des bâtiments, des autoportraits, du bruit, de l’agitation, de la paix, de la sérénité, de la souffrance, des larmes de joie, de l’élégance, des bourrelets, du chamboulement… Un florilège d’instants capturés pour l’occasion par une photographe d’origine franco-autrichienne qui a vécu aux USA. C’est donc les Etats-Unis d’Amérique d’après guerre que la photographe nous montrera avec son petit objectif.
Son histoire est d’ailleurs singulière, parce qu’à sa mort la photographe ne savait pas qu’elle deviendrait une des figures majeures de la street photography. Les étonnantes prises de vues ont été découvertes par hasard par John Maloof en 2007 à Chicago. De son vivant, l’artiste n’a jamais exposé son travail au grand public.

Nous avons donc été bluffé par les photos argentiques, même si quelques films et photos en couleurs complètent la collection. La beauté des clichés est saisissante et montre une réelle curiosité de l’artiste.
En quelques photos on voyage énormément à travers les paysages et les visages. Notamment ceux des enfants pleins de malices, normal vous me direz puisqu’à la base madame Maier était gouvernante de profession.
On l’imagine très bien, et d’ailleurs on la voit à travers pas mal d’autoportrait, vagabonder dans la rue à la recherche d’instants à saisir. Avec une soif toujours plus forte de capturer le moment éphémère, de mettre en lumière le vagabond ou la ménagère, Viviane photographie.
Une des captures représentant une femme de dos avec ses deux petites filles est juste superbe et reflète à elle seule une Amérique des années 60 en plein essor économique. On pourrait lancer un single d’Elvis Presley et l’ambiance serait parfaite.
Exposition régulée au diapason dans un cadre d’exception par des amateurs de photographie. Pour la contempler, rendez vous au bout de la rue Colbert après la floppée de restaurants hétéroclites. Nous en profitons pour remercier l’association « le jeu de Paume » pour cette excellente découverte.

Vous pourrez retrouver également l’exposition de sculpture de Chantal Daniaud et l’exposition d’art contemporain intitulée «Eternal Network ». Elles nous ont moins intéressés, en tous cas nous n’y avons été touché de la même manière. Néanmoins les plus grands amateurs pourrons y trouver leur bonheur. A elle seule, l’exposition Maier vaut le déplacement pour un voyage garanti qui rendra plus d’une génération nostalgique.

Exposition Vivian Maier
« Une photographie révélée »
Château de Tours du 9 novembre 2013 au 1er juin 2014.
Entrée gratuite.

Crédits photographiques : loireatlantiquephoto.fr


Lucy in the sky with diamonds chantaient les beatles pour décrire les hallucinations qu’ils avaient sous LSD. Cette semaine je suis en stage d’anesthésie, et je dois vous avouer que j’ai envoyer plus d’un patient dans la 4ème dimension.

Anesthésie

Tout se passe bien, sauf qu’à mon stade c’est vraiment frustrant d’être pris pour une plante. C’est un peu un cercle vicieux. Car j’ai remarqué que les anesthésistes sous le coup du stress parlent très mal à leurs infirmiers, et ça nous retombe dessus nous les étudiants en médecine… Qui plus tard perpétueront la tradition de lynchage verbal.
C’est un peu dommage car l’ambiance est palpable au bloc. Vous me direz c’est un peu normal car nous avons des vies entre les mains. Sachez qu’il y a 20 ans on mourrait plus d’anesthésie que des opérations ou de leurs suites. Maintenant les techniques se sont grandement améliorées mais bon… Je trouve cela quand même dommage, car il pourrait y avoir un meilleur état d’esprit.

Je commence à m’habituer à l’ambiance bloc. Descendre, passer le sas entre le monde des bactéries et le monde décontaminé. De bon matin s’habiller avec des tenues spéciales, mettre un masque, des protèges chaussures, un chapeau ridicule… Et se lancer dans la fourmilière. Tout le monde s’active, soit pour remplir les stocks soit pour s’afférer vers les blocs. Dedans n’en parlons pas : infirmiers, infirmiers anesthésistes, aides soignants, externes (comme moi, en gros les étudiants de médecine au début de leurs études), internes, chirurgiens, anesthésistes… Nous, on se met quelque part pour ne pas géner, et au final on ne fait pas grand chose. J’essaye de forcer un peu le destin cependant en foncant dès qu’il y a a faire, et en n’hésitant pas à poser les questions qu’il faut.
J’aide un peu à préparer les plateaux, les différentes solutions. Ensuite je commence à ventiler les patients, insérer des canules de guedel et toutes ces choses qui font parties d’un monde à part. Bientôt qui sait, on me laissera peut être manier le laryngoscope pour que je puisse intuber pour la première fois.
Niveau habituation, la déformation de la vision du corps humain par les études médicales commencent déjà pas mal. Les odeurs, les images de corps ouverts me paraissent presque naturels. De ce côté je ne me fait aucun soucis, et j’essaye de prendre le maximum de recul.

Aujourd’hui j’ai vu les deux opérations que j’ai subi à mon genou rassemblée en une :
– ménisque.
– ligament croisé antérieur.
C’est fou de se dire « punaise, mais j’étais à sa place » (d’autant que c’était un jeune) !
Les chirurgiens on vraiment l’habitude et le coup de main. A peine tu es entré dans la salle, même sans aucun signe distinctif, tu reconnais direct le ponte de service ! Une auréole de respect brille au dessus de son crâne.
Il attrape la jambe et la manipule de long en large avec de grand mouvement et des outils barbares qui donnent l’impression vu de l’extérieur qu’on se trouve dans une boucherie. C’est ce qu’on appelle l’habitude et la sureté des gestes.
J’ai encore la semaine prochaine à faire en anesthésie, puis j’enchaine avec 1 mois de joie avec les chirurgiens.
Pour l’instant je suis vraiment déçu de faire aussi peu de chose, même si à côté je vois énormément de choses cool. Les anesthésistes que j’ai pu rencontrer pour l’instant sont loins d’être pédaguoges. Mais je ne désespère pas, des copains m’ont rapporté qu’il y en avait des supers. C’est comme une boite de chocolat, je me lève à 5h30 le matin en espérant tomber sur le bon.
Confusius disait « Nul n’est le propriétaire de son savoir, il n’en est que le détenteur »

A tchao Bonsoir

Image  —  Publié: janvier 23, 2014 dans Récits de parcours
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Royal Fish Burger :

 Final 1

A l’instar des anciennes fast food qui officie en hexagone, il me prend parfois la folle envie de faire des burgers.
Cette fois ci j’ai décidé de tout faire de A à Z c’est à dire du pain à l’assemblage.
Pour faire un peu original et sortir des sentiers battus j’ai décidé de faire un burger avec du poisson… Pané bien sur, car comme le disait un de mes profs en médecine « L’homme a une appétence naturelle pour le gras. A votre avis dans les caverne on survit mieux avec un bon morceau de cochon ou avec 3 feuilles de salade ? ».
Voilà cela explique qu’au restaurant pour accompagner les plats on servira 9 fois sur 10 des frites !
On ne va pas se lancer sur des remontrances sur le cholestérol, car au final il n’est pas interdit de se faire plaisir de temps en temps. Le tout est de ne pas manger que des choses grasses.
Je peux vous dire qu’on va se régaler.
Hop, je file aux fourneaux.

Pour les pains à burger ou bun’s :

 Pains burger

Ingrédients dans l’ordre de pétrissage :

125g de farine T55 (blanche)

125g de farine T80 (semi-complète)

5g de sucre

5g de sel

12 cl de lait à température ambiante

10g de levure de boulanger

60g de beurre fondu

1 oeuf

Pour la finition :

1 oeuf avec du sel pour la dorure

                                   

– Dans un saladier, mélangez les 2 farines, le sel et le sucre. Creusez une fontaine.
Diluez la levure dans le lait à température ambiante.
Ajoutez le lait à le levure au centre de la farine.

– Commencez à mélanger avec une spatule solide.
Ajoutez le beurre fondu.
Continuez de malaxer et ajouter l’oeuf battu en deux fois.
.

– Filmez la pâte et laissez-la doubler de volume dans l’endroit le plus tiède de votre cuisine.
Rabattez la pâte et laissez idéalement refroidir une heure au réfrigérateur.
Pesez des morceaux de 80g pour des gros hamburgers.

– Boulez les pâtons et posez-les sur une plaque en quinconce.
Aplatissez légèrement les boules de pâtes et dorez-les légèrement.

– Laissez pousser une deuxième fois les burgers. Enfournez dans un four chaud à 175°C pendant 12 à 20 minutes selon la taille de vos burgers.
Laissez refroidir les burgers avant de les utiliser.

Ouef

Malheureusement je n’avais pas de graines, mais n’hésitez pas à ajouter des graines de lin, de sésame… Ca donnera un petite touche supplémentaire à vos bun’s.

Préparez la garniture :

Sauce

Ingrédients pour la sauce poivrons-fenouil :

– 4 poivrons rouges
– 1 bulbe de fenouil coupé en dés
– 65 mL de vin blanc

– 50 mL d’eau
– 1 gousse d’ail écrasée
– 1 échalote
– sel et poivre

 

Faire griller les poivrons rouges jusqu’à ce que la peau soit noircie.

Déposer le poivron dans un contenant hermétique, environ dix minutes, jusqu’à ce que la peau s’enlève facilement. Enlever la peau, les grains et couper grossièrement la chair.

Faire sauter à la poêle l’ail, l’échalote et le fenouil dans un peu d’huile, jusqu’à ce que l’ échalote devienne transparente.

Déglacer la poêle au vin blanc; verser l’eau; ajouter les poivrons et laisser mijoter à feux doux pendant quinze minutes.

Passer la sauce au robot; remettre à mijoter quelques minutes et assaisonner au goût.

 

Ingrédients pour le reste :

– 2 poissons panés carrés
– 4 tranches de fromage
– de la salade, moi je préfère la laitue iceberg

Ensuite à côté faites cuire le poisson pané sur le côté.
Attention il est important de cuir cela à feu doux car sinon le centre du poisson va rester froid et le « pané » va cramer malheureusement.
Inutile de re-saler puisque la sauce et le pain s’en chargeront.

Assemblez :

Ingrédients :

– 2 pains à burger à trancher en deux
– 2 poissons panés carrés cuits
– sauce poivron-fenouil
– 4 tranches de fromage
– de la salade, moi je préfère la laitue iceberg

– Vous devez prendre vos bun’s et tartiner avec la sauce.
Ensuite, placez deux tranches de fromages au contact du pain.
– Ajouter sur chaque face une feuille de salade puis le poisson pané.
Enfournez à nouveau 2 petites minutes à 180°C histoire que le fromage fonde un peu.
– Servez accompagné de salade.

Qu’en pensez vous ?
C’est tout de même mieux que les espèces de casse-croutes dégueulasse qu’on peut trouver dans des surfaces type McDo, Quick, Burger King. Ouvrez un burger de las bas et vous tomberez des nus. Le fromage dégouline, les légumes sont lyophilisés, les steaks sont plus fins qu’une feuille de papiers et issus de restes d’abas infâmes…

En tant qu’étudiant je dois vous avouer que d’habitude quand je fais mes burgers (d’ailleurs souvent plus classique que mon Fish Burger) j’utilise des bun’s tout prêts par manque de temps. Mais là après la fin des partiels je voulais tester d’en faire moi-même et je dois vous avouer que ce n’est vraiment pas mal.
Quoi qu’il en soit, c’est un vrai délice croyez moi.

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Pour l’occasion je tente le concours du blog de Jenny intitulé home made.

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A l’aube, les enfants se lèvent en hâte afin de voir ce qui trône au pied du sapin.
Voici en exclusivité un des cadeaux que le Papa Noël a déposé dans mes souliers.
Il s’agit d’un tee shirt original créé par l’équipe de Lang & Lataam.
Qu’en pensez vous ?

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Comme pouvez voir sur la photo je suis toujours en convalescence avec mes béquilles. J’en profite pour bosser à fond mes partiels qui arrivent vers le 10 janvier.
Petite pause donc pour remercier l’équipe de Lang & Lataam qui m’a offert ce superbe tee shirt intitulé « Just nice crazy guy« .
Une sorte de Ying/Yang qui fait passer un message : dépasser l’apparence avant de porter un jugement sur autrui. Comme au poker, on peut très bien masquer son jeu avant d’abattre un carré d’as, d’autres sont capables de bluffer à merveille. Seul le coeur et l’essence pur des gens renseignent sur leur véritable identité.
Esthétiquement j’adore, déjà les couleurs rouge et noir sont parmi mes préférées.
J’ai presque l’impression de porter une édition originale puisque ce tee shirt est à l’état de prototype. Mais cela ne doit pas durer, foncez tous découvrir les autres créations :
http://landltee.wordpress.com/2012/09/01/nos-collections/

Mais Lang et Lataam c’est quoi au juste me direz vous ? Il s’agit en fait d’un magazine, que je suis à la base pour la partie cuisine. Mais il y a énormément d’autres informations : culture, sport, citations d’auteurs… et une grosse partie mode. Bref un concentré de bonnes choses à abuser sans modération. Avis à mes lecteurs de WordPress, n’hésitez pas à cliquer sur la petite flèche d’abonnement à votre fil WordPress qui est très pratique je trouve.

J’en profite pour faire la promotion d’un autre vêtement tant que je suis dans le coin :
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Il s’agit du sweet shirt médecin sans frontière que m’a offert ma grand mère à Noël.
Si vous voulez l’acquérir il est disponible : ICI.
Voici des bonnes raisons de l’acheter : déjà avoir un electro cardiogramme sur le coeur c’est juste trop stylé, ensuite il est confortable, doux et chaud… Enfin tous les bénéfices sont reversés à l’association.

Mais qu’est-ce que MSF ? Il s’agit d’un association humanitaire créé en 1971 notamment par le docteur Kouchner qui a pour but de soigner les personnes en situation de danger dans le monde. Les médecins et le personnel médical de l’association sillonnent la planète afin de soigner ceux qui n’en ont pas les moyens techniques ou financiers.
Cela peut donner des idées aux étudiants qui souhaiterait aidait la veuve et l’orphelin, tout en sachant que cela doit être un job très dur à tous les niveaux.


Aujourd’hui comme le dit l’expression populaire « je suis passé sur le billard« .
En effet au début de l’année j’ai eu la bonne idée de me fissurer le ménisque en jouant au handball. Du coup IRM, tout le bazar jusqu’à l’étape chirurgien… Le verdict est sans appel si jamais je veux un jour refaire du sport je dois subir une suture méniscale.

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L’avantage c’est que normalement lorsque le ménisque est fissuré on est obligé de le retirer au moins en partie. Pour les néophytes, le ménisque correspond à un bout de cartilage qui est dans le genou et sert d’amortisseur. Et comme on l’apprend dans de nombreux cours, le cartilage n’est pas vascularisé donc ne cicatrice pas spontanément du coup on est obligé de le retirer dès qu’il est lésé. Ceci favorise d’une part l’apparition d’arthrose (usure de l’articulation) et d’autre part c’est mauvais pour le genou étant donné qu’on lui retire un amortisseur.
Mais heureusement la médecine de nos jours a évolué et maintenant chez les jeunes il est possible de suturer lorsque la lésion n’est pas trop étendue, ce qui fut mon cas.

En revanche le désavantage c’est que le temps de rémissions est plus long. Du coup je peux dire au revoir au séjour de ski avec mes camarades carabins… C’est vraiment dommage car cela s’annonçait assez fou : journée de ski sur les pentes d’une station géniale, soirée de folie avec les potes, tartiflettes à gogo… Tant pis ça sera pour l’an prochain. Pour le moment je dois garder mes béquilles pendant 1 mois, plus une rééducation avant de reprendre le sport dans 3 mois. En attendant mon genou est digne de la cuisse du pilier de l’équipe de rugby des All blacks. Il est énorme !

C’était drôle puisque je me suis fait opérer dans le service orthopédie-traumatologie où je suis en stage en Janvier. Donc en gros c’est une véritable transition soignant-soigné que je fais !
Tout ça pour dire qu’ils m’ont fait venir à jeun à 7h du matin, j’avais donc pris mon dernier repas le soir à 20h et je suis passé au bloc à 14h seulement. Autant vous dire que dans la salle de réveil vers 17h je tremblais un peu, proche de l’hypoglycémie (mais heureusement j’avais en tête toutes les belles recettes des blogueurs que je suis et que je ne vais pas citer de peur d’en oublier, mais sachez que vous vendez du rêve. D’ailleurs il s’agit principalement de femmes, alors merci mesdames).
Sinon l’opération s’est bien passée, je suis tombé dans l’ensemble sur des infirmières très sympathiques, un chirurgien jeune et dynamique et une anesthésiste roumaine.

Je passe à la minute « TheCarabin se rebelle ». Il s’agissait donc d’un hôpital public, et face aux salaires peu attractifs de ces derniers les médecins français s’orientent de plus en plus vers le libéral. Résultat dans les hôpitaux publics on se retrouve avec presque que des médecins étrangers. Je ne veux pas critiquer mes collègues étrangers, mais ils n’ont pas forcément la formation adéquate et la même façon de travailler. Du coup les actes de soins perdent en efficience. Par exemple j’ai eu des échos sur cette anesthésiste qui avait un peu de mal avec les méthodes Francaise. Pour autant elle était pleine de bonté et d’empathie, ce que j’ai constaté surtout quand elle m’a pris délicatement la main avant de m’envoyer valser au pays de Morphée.
C’est drôle quand même car bientôt ce sera moi qui vais aider l’anesthésiste à intuber et à anesthésier les patients. J’ai suis vraiment pressé de passer « de l’autre côté de la barrière« . Parce que subir une opération c’est tellement moins intéressant qu’assister et aider à sa réalisation.

Me voilà donc estropié pendant les fêtes de fin d’année. Mais bon dans ces cas là il faut toujours toujours relativiser et penser par exemple aux personnes qui souffrent de pathologies bien plus lourdes qu’un simple trauma orthopédique.
Pendant que je mourrais de fin tout à l’heure, les infirmières faisaient un grand gueuleton de Noël, les vilains. Moi j’ai hâte d’être au réveillon et j’en profite donc pour vous souhaitez à tous (lecteurs et lectrices) d’excellents moments avec vos proches. Profitez en pour manger des choses qui sortes de l’ordinaire, pour voir de la famille que vous n’avez pas forcément l’habitude de voir, pour trinquer avec vos amis, pour avoir plein d’espoir… De l’espoir en cette année nouvelle année 2014 qui je l’espère nous apportera joie et bonheur.

Alors joyeuses fêtes, et des gros bisous à tous !

TheCarabin


Petit article que j’ai écrit pour le journal étudiant… Dites moi ce vous en pensez.
Dans tous les cas le pavé est lancé dans la mare.

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 » Pamphlet sur notre société de consommation :

Et toi ! Oui toi qui mange ta pizza dégoulinante devant une émission de télévision débile, une tache de sauce tomate vient d’atterrir sur ton tee-shirt. Ton regard hébété et abrutis par ce flux de lumière n’y a même pas fait attention. Pendant ce temps à l’écran, le présentateur avec son sourire figé continue de débiter des paroles futiles qui font applaudir le public (payé pour l’occasion…) comme des phoques. La logorrhée se poursuit, entrecoupée de petits sons musicaux tonitruants.
Tu es heureux parce que ta tête est vide, ton esprit est limpide. Au final tu es comme un poisson rouge qui tourne en rond dans son bocal. Rien ne te paraît important, tes soucis s’envolent comme par magie.
Même si tu ne payes pas directement ce programme, tu es conscient que tu as contribué par tes imports, par la TVA… Grâce au portefeuille de millions de Français les chaines de télévisions se gavent d’euros tout chauds. En parlant de ça, ta pizza s’est refroidie et ne vaut plus un clou.
Tanpis, tu lâches la télécommande et attrape la manette de ta console de jeux pour jouer à un jeu de guerre. Tu as entre tes mains virtuelles un vrai bijou de technologie : un fusil d’assaut dernier cris qui te permet d’exploser des tas de crâne. Tu te sens puissant avec ce jouet, tellement fort et invisible. Un coup d’œil vers ta montre Dolce Gabanos en acier brillant (la même que tout tes copains) t’indique qu’il est déjà l’heure d’aller se coucher. Bilan rapide de ta journée avant de tomber au pays de Morphée : c’était vraiment productif, tu es monté au niveau 57 et tu as gagné un nouveau blason « Défourailleur des plages ».

C’est un gros coup de gueule que je pousse aujourd’hui. Un soufflet envers cette fichue culture de masse qui est omniprésente. On devrait plutôt parler de pseudo culture puisqu’elle est univoque, alors que justement la culture est riche de par sa diversité. Un jour peut être nous serons dans le monde que décrivent beaucoup de récits de science-fiction : tous habillés pareil, encadré par un gouvernement totalitaire, nourrit par des plats industriels sous célophane…
Cela fait peut être sourire mais lorsque l’on voit à quel point la culture converge vers une même forme, un même moule, les mêmes idées… Il y a de quoi prendre peur, en particulier pour les générations qui vont suivre.

Aujourd’hui par exemple, si quelqu’un n’écoute pas le dernier groupe de rap à la mode ou le son dancefloor d’une radio que nous ne citerons pas, il n’est pas considéré comme normal : c’est soit un marginal soit un intello. Je suis désolé mais il n’y a rien d’intello à écouter du mozart lorsque l’on a 13 ans par exemple. Il s’agit juste de faire preuve d’une plus grande ouverture d’esprit.
Idem pour le théâtre, les esprits étriqués ont tendance à lui coller une étiquette intello. Et bien messieurs-dames, aller faire un tour du côté de la salle Thélème pour y découvrir la programmation du service culturel de l’université. J’engage ma parole que personne ne vous obligera à faire une analyse de l’œuvre, personne ne vous forcera à interpréter tel ou tel acte de la pièce. La seule chose à la limite que l’on vous demandera c’est de bien ouvrir vos yeux et d’apprêter vos oreilles. Ainsi vous pourrez percevoir comme vous l’entendez ce qui vous est proposé. Vous y retrouverez un monde plein de poésie, de joie, de peine, d’amour, de tristesse, de violence, de calme, de paix…

Autant de sentiments qui font de nous des humains et qui sont aseptisés par notre cette société de consommation.
Au cinéma seul les blockbusters font d’énormes recettes. Mais allez voir ce qui est joué au Cinéma Studio, vous trouverez surement un film que votre entourage ne connaitra pas et qui sera génial.
Dans les salles de concert, il n’y a que des grands spectacles au stade de France (Madonna, Black Eyed Peas…) qui sont proposés à la Fnac de Tours. Mais allez voir Thankyou Margaret, Jekyll Wood et autres groupes moins plébiscités par les médias internationaux. Je peux vous garantir un moment super sympa et convivial.
Un dimanche de pluie, il n’y a pas que le dernier Call of Duty (célèbre jeu vidéo de guerre) à essayer sur votre console de jeux favori. Le musée du coin est ouvert et regorge d’œuvres variées, toutes plus sublimes les unes que les autres. Encore une fois il ne s’agira pas d’une démarche intello comme la qualifieront tous les préjugés mais une preuve de grande sensibilité.
Surprenez vous un jour, et dites vous « je vais casser mon quotidien, faire quelque chose qui sort de l’ordinaire » ! Sortir de cet effet de mode omniprésent, de ce moule qui nous englue, de cette norme qui inhibe notre humanité.

Ce qui me fait le plus peur, c’est de voir que ce sont les jeunes qui sont le plus touchés. Quand on voit le nombres d’adolescents qui lisent, il y a de quoi s’affoler. Et pourtant la lecture peut se décliner de beaucoup de façon, avec des récits très différents qui font tous travailler l’imagination. Cela permettrait une identité propre selon les envies et les désirs de chacun… Mais non à l’heure actuel si tu n’as pas le dernier Fifa (jeux vidéo de football), tu n’es pas considéré comme cool, alors tout le monde se le procure d’une façon ou d’une autre.
A quoi ressemblerons les adultes et les personnes âgés dans quelques années ? Il faut regarder le bon côté des choses : dans les maisons de retraite on pourra laisser en boucle les même programmes de télévision, cela conviendra à tout le monde.

Parlons argent pour finir. Les caisses de l’état sont bien basses en ce qui concerne la culture. Dès qu’il s’agit d’avoir les subventions c’est la croix et la bannière, j’en parlais encore l’autre jour avec le directeur du Théâtre du Détour ou encore avec certains organisateurs du festival Faune sonore.
Par contre dès qu’il faut organiser un concert de Johnny Halliday sur les champs Elysées aucun soucis, l’état Français injecte des millions. Croyez moi je n’ai rien contre note Johnny national, mais n’est-ce pas un peu abusé ? Cet argent ne devrait pas être mieux réparti pour produire plus de culture au niveau local ?
L’heure est vraiment grave. La diversité se meurt à petit feu, sans que personne ne s’en rende compte. Ce qui n’est pas considéré comme normal est mis en marge, sur le banc de touche comme on l’a toujours fait (stigmatisation, asile, ghetto…), on marginalise.
Heureusement il y aura toujours quelques artistes que l’on traitera de fous, qui continueront à résister de part leur art libre. Des résistants d’un autre genre qui ne combattent pas dans la Sierra Nevada au côté du Ché, mais dans notre monde moderne. Un monde de plus en plus anesthésié par une tonne de parole bien pensante, le rendant bien triste au final.
C’est à ces artistes en particulier que le journal Tapage s’adresse et souhaite accompagner du mieux qu’il peu avec ses petits moyens. Merci de donner des coups de pinceau à notre univers noir et blanc. « 


sous les apparences

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« Étudiants, sans abris… Tous les soirs, ils sont nombreux à attendre devant la boulangerie Au bon vieux temps de la rue Kéréon à Quimper (Finistère). Le boulanger José Louiset leur donne ce qu’il n’a pas vendu.

À la fermeture de la boutique, vers 19 h 30, des sacs blancs sont posés sur le muret en face de la boulangerie. À l’intérieur : sandwiches et viennoiseries. « Tout ce qui n’a pas été vendu dans la journée », explique José Louiset, propriétaire des boulangeries Au bon vieux temps et du Fournil du Chapeau rouge.

Depuis un an et demi, les étudiants et les sans-abri se regroupent souvent devant la boutique.« On ne pourrait pas s’acheter autant de pain sinon. Et le sandwich ça fait un repas », commente Lola, étudiante aux Beaux-arts de Quimper qui vient ici « au moins une fois par semaine ».  »

Source : Ouest France

http://www.quimper.maville.com/actu/actudet_-Quimper.-Le-boulanger-qui-donne-ses-invendus-tous-les-soirs_52689-2300740_actu.Htm

 

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